
(lavoixdesentreprises.info) – Dans un communiqué publié le 24 mars 2025, la Banque africaine de développement (BAD) révèle avoir engagé 1,88 milliard de dollars, soit environ 1140,7 milliards FCFA, dans les infrastructures de transport au Cameroun, renforçant ainsi son rôle de partenaire stratégique pour le développement économique du pays.
1,88 milliard de dollars, soit 1140,7 milliards FCFA, c’est le coût de l’investissement de Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun, pour le financement des infrastructures de transport. C’est dans un communiqué en date du 24 mars 2025, rendu public par cette institution financière que cette information a été révélée. Cette annonce témoigne de l’engagement et de la volonté de la BAD de soutenir le développement des infrastructures essentielles pour le pays, en particulier dans le secteur des transports.
Les investissements réalisés par la BAD sont cruciaux pour la modernisation et l’amélioration des infrastructures de transport, notamment la construction et la réhabilitation des routes, des ponts et des corridors stratégiques. Ce soutien financier a pour objectif de faciliter la mobilité des populations et d’améliorer le transport des marchandises, tant à l’échelle nationale que régionale. Le communiqué souligne l’importance de ces infrastructures pour promouvoir un développement économique durable et inclusif.
Le dernier financement accordé par la BAD, qui a été officialisé le même jour, s’élève à 330 millions d’euros, soit un peu plus de 216 milliards de FCFA. Cette somme sera spécifiquement allouée à la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua, d’une longueur de 246 kilomètres, qui fait partie du corridor reliant Douala à Ndjamena. Cette initiative est particulièrement significative, car elle vise à améliorer les conditions de circulation sur un axe névralgique pour le commerce transfrontalier.
Lors de la signature de l’accord, le ministre camerounais de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, a souligné la position géostratégique du Cameroun au sein de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). Il a affirmé que l’amélioration de la route Ngaoundéré-Garoua contribuera à dynamiser le commerce entre les pays de la région, en augmentant le trafic sur des axes tels que Garoua-Maroua-Kousseri-Ndjamena au Tchad, ou encore Garoua-Magada-Yagoua-Bongor-Ndjamena.
Cet investissement de la BAD s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer l’intégration régionale et à améliorer la connectivité entre les États membres de la Cemac. En facilitant le transport de biens et de personnes, ces projets d’infrastructure visent à réduire les coûts logistiques et à stimuler les échanges commerciaux, favorisant ainsi une croissance économique soutenue.
En somme, l’engagement de la Banque africaine de développement dans les infrastructures de transport au Cameroun représente une avancée significative pour le pays. Il s’agit d’une étape majeure vers l’optimisation des échanges régionaux et un levier essentiel pour le développement économique durable. Grâce à ces efforts, le Cameroun pourra non seulement améliorer ses infrastructures, mais aussi renforcer son rôle de hub économique en Afrique centrale.
Anatole Bidias
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