
(LVDE) – La pose de la première pierre de cette infrastructure a eu lieu le 3 octobre 2025, à Meyo, dans l’arrondissement de Yaoundé IV, sous la présidence du Premier Ministre, Joseph Dion Ngute. Cet événement marque un tournant dans la production locale de médicaments au Cameroun et vise à renforcer l’indépendance sanitaire du pays tout en améliorant l’accès aux soins.
Le 3 octobre 2025, la localité de Meyo, dans l’arrondissement de Yaoundé IV, a abrité la cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction de l’usine pharmaceutique de production de médicaments et dispositifs médicaux. Cet événement, présidé par le Premier Ministre, Chef du gouvernement Dr Joseph Dion Ngute, symbolise une avancée significative dans la production locale de médicaments au Cameroun. Ce projet, né d’un partenariat avec le groupe Yicheng Pharmaceutical Group Fabrication Co. LTD, s’inscrit dans une démarche stratégique visant à assurer la souveraineté sanitaire du pays.
La création de cette infrastructure représente un enjeu crucial pour le Cameroun et la sous-région Cemac. Actuellement, près de 95 % des besoins médicaux sont satisfaits par des importations, soulignant une dépendance qui pose problème. Avec cette usine, le pays ambitionne de réduire cette dépendance et d’améliorer l’accessibilité des médicaments essentiels. Le projet a pour but de renforcer la production locale afin de garantir une offre compétitive sur le marché.
Au cÅ“ur de cette initiative se trouve Mbe Idriss Confiance, Inspecteur des Régies Financières et figure montante de l’industrialisation camerounaise. Jeune entrepreneur dynamique, il a su rassembler partenaires et institutions autour de cette vision d’un Cameroun industriel. Sa détermination et son patriotisme illustrent l’engagement de la jeunesse dans les transformations économiques du pays. Mbe Idriss Confiance est perçu comme un modèle pour la nouvelle génération, démontrant que les jeunes peuvent jouer un rôle clé dans le développement industriel.

L’impact de cette usine ne se limitera pas à la seule production de médicaments. En effet, elle s’inscrit dans la Stratégie Nationale de Développement (SND 30) et le Programme National de Développement Sanitaire (Pnds). Le projet devrait permettre de diminuer les importations de manière significative et de réduire les coûts d’approvisionnement, tout en dynamisant le tissu industriel local. Les prévisions indiquent que la première phase de l’usine créera entre 800 et 1 000 emplois directs, avec la possibilité d’atteindre plus de 3 000 emplois à moyen terme. De plus, des milliers d’emplois indirects devraient naître dans les domaines de la chaîne d’approvisionnement, de la distribution et du transport.
L’usine de Yicheng ne sera pas seulement un lieu de production ; elle représente également une montée en gamme technologique pour le pays. Grâce à des partenariats stratégiques et à un transfert de savoir-faire, cette initiative contribuera à former des ressources humaines qualifiées, essentielles pour le développement de l’industrie pharmaceutique locale. Elle favorisera également une meilleure intégration régionale, répondant aux besoins croissants en produits pharmaceutiques au sein de la Cemac.
La cérémonie de pose de la première pierre a réuni un large éventail de personnalités, allant des responsables politiques aux acteurs économiques et diplomatiques. Tous étaient témoins de cette étape historique qui illustre la vision du Chef de l’État pour un Cameroun moderne et autonome dans le domaine de la santé publique. En lançant ce projet ambitieux, le pays aspire à garantir à sa population un accès à des médicaments de qualité à des prix abordables.
En somme, la construction de cette usine pharmaceutique par le groupe Yicheng marque une étape décisive dans la quête d’autonomie sanitaire du Cameroun. Avec l’engagement de jeunes leaders comme Mbe Idriss Confiance, cette initiative ouvre la voie à un avenir prometteur pour le secteur de la santé, tout en renforçant les bases d’un développement industriel durable. Le Cameroun s’engage ainsi sur la voie de l’indépendance pharmaceutique, avec l’espoir d’un avenir où chaque citoyen pourra bénéficier de soins de santé accessibles et de qualité.
Raphael Mforlem

