
(LVDE) – Le 9 septembre 2025, l’Institution portuaire a réagi aux allégations d’Africa Intelligence concernant des problèmes de navigation, affirmant que ses infrastructures demeurent pleinement opérationnelles et que les coûts de dragage sont désormais maîtrisés.
Dans un climat d’incertitude entourant la navigation maritime, le Port Autonome de Douala (PAD) a pris la parole pour clarifier la situation. Le 9 septembre 2025, l’autorité portuaire a vigoureusement démenti les informations diffusées par le média Africa Intelligence, qui relatait l’existence d’un prétendu « Collectif des armateurs » et des difficultés de dragage. Selon le PAD, cette structure est fictive et les données avancées sur les navires et les tirants d’eau sont purement inventées.
Le communiqué du PAD précise que le chenal d’accès, les quais et le plan d’eau du port de Douala-Bonabéri sont entièrement navigables, contredisant les allégations d’un fonctionnement compromis. L’autorité a également souligné que, même en cas de marée très favorable, le tirant d’eau admissible n’a jamais dépassé 8,70 mètres, une information cruciale pour les armateurs.
La gestion du dragage a été internalisée par le PAD, ce qui a permis à la Régie Déléguée de Dragage de prendre en charge cette activité sans facturer les opérateurs économiques, contrairement à ce qui a été insinué par le reportage. Cela marque un tournant important dans la politique de gestion des coûts du port, qui avait souffert pendant des décennies de dépenses excessives liées au dragage. En effet, le port a dépensé près de 156 milliards FCFA sur quinze ans pour cette activité, ce qui représente une moyenne annuelle de 10,5 milliards de FCFA. Grâce à l’internalisation, le coût a été réduit à environ 5 milliards FCFA par an.
Le PAD met en avant cette réduction des coûts pour affirmer sa volonté de restaurer la souveraineté de l’État sur l’accès aux infrastructures portuaires. L’autorité portuaire insiste sur son engagement à garantir la sécurité de la navigation, la maîtrise des dépenses et la transparence des opérations, tout en soutenant le bon fonctionnement de l’une des principales artères économiques du Cameroun.
Cette clarification du PAD arrive à un moment crucial pour l’économie locale, alors que le port de Douala-Bonabéri joue un rôle déterminant dans le commerce et l’importation des marchandises. En démentant les rumeurs, le PAD souhaite rassurer les acteurs économiques sur la fiabilité de ses infrastructures et la pérennité des opérations portuaires.
Les retombées de cette situation sont d’une importance capitale pour les armateurs et les entreprises qui dépendent du port. En réaffirmant la navigabilité de ses installations, le PAD cherche à maintenir la confiance des partenaires économiques et à assurer le bon déroulement des activités commerciales dans le pays. L’autorité portuaire insiste sur le fait que les informations véhiculées par des sources non vérifiées ne reflètent pas la réalité opérationnelle et qu’elle reste déterminée à poursuivre son rôle de moteur économique au Cameroun.
Pour rappel, le Port Autonome de Douala-Bonabéri, par sa réaction rapide et ferme face aux allégations de difficultés de dragage, démontre son engagement envers la transparence et l’efficacité opérationnelle. Cette prise de position vise à rassurer les acteurs du secteur maritime et à préserver la réputation d’un des ports les plus stratégiques de la région.
Amélie Yandal

