

(lavoixdesentreprises.info) – Le 14 mars dernier, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Pr Fuh Calistus Gentry, a officié la cérémonie de signature d’une convention minière entre l’État du Cameroun et la société Caminco S.A. Cette initiative marque un tournant significatif pour l’exploitation de la mine d’or de Mborguéné, promettant des retombées économiques substantielles pour le pays et les communautés environnantes.
La cérémonie de signature de la convention minière entre le Cameroun et la société Caminco S.A, présidée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Pr Fuh Calistus Gentry, a eu lieu dans un climat d’optimisme et d’engagement. Cet accord concerne l’exploitation de la mine d’or située à Mborguéné, dans la région de l’Est, et ouvre la voie à des bénéfices économiques considérables, tant pour l’État que pour les populations locales.
Cette convention, qualifiée d’historique, s’inscrit dans une dynamique de développement socio-économique, promise à la création de plus de 100 emplois directs et de nombreux postes indirects. Elle représente également une contribution significative aux recettes nationales, renforçant ainsi l’économie camerounaise.
Le site minier s’étend sur une superficie de 500 km² et les études effectuées ont révélé l’existence d’un gisement estimé à cinq millions de tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 1,89 g/t. Cette richesse minière ouvre de nouvelles perspectives pour le pays. Il est à noter que la convention assure une participation substantielle de l’État : en plus des 10 % d’actions gratuites, un mécanisme de partage de la production a été instauré. Dès la première extraction commerciale, 13 % de l’or produit par Caminco S.A sera réparti, comprenant 3 % pour l’État, 1 % pour la Sonamines, 4 % pour les actionnaires locaux et 5 % sous forme de taxe ad valorem.
Les retombées financières ne s’arrêtent pas là. La convention prévoit également la mise en place d’un fonds de développement pour le secteur minier, fixé à 0,5 % de la valeur de la production annuelle brute de Caminco S.A. De plus, un compte spécial pour le développement des capacités locales sera alimenté à hauteur de 0,7 % du chiffre d’affaires hors taxes de la société. Les droits de concession domaniale s’élèvent à 75 000 FCFA par km² et par an, tandis qu’une taxe d’exportation de 5 % sera appliquée.
Au-delà des aspects financiers, Caminco S.A, représentée par son PDG, Roger Bogne, s’engage à promouvoir le développement des infrastructures locales. Cela inclut le transfert de technologies, la construction d’un centre de formation spécialisé dans les méthodes d’exploitation et de traitement du minerai. L’entreprise prévoit également d’accueillir au moins 20 stages académiques annuels pour des étudiants issus des écoles et institutions de formation dans le domaine minier.
Cet événement significatif a réuni plusieurs membres du gouvernement, le Directeur Général de la Sonamines, des élites de la région de l’Est, ainsi que des responsables de Caminco S.A et divers invités. La signature de cette convention représente une étape décisive dans l’exploitation des ressources minières du Cameroun, avec des implications positives pour le développement local et national. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement à favoriser un partenariat durable avec le secteur privé, tout en veillant à maximiser les bénéfices pour les communautés locales.
A.B.
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