(Lavoixdesentreprises.info) – L’Emmi Global Business Summit a récemment eu lieu à Yaoundé, capitale politique du Cameroun, du 13 au 14 novembre 2024. Ce rassemblement, qui en était à sa quatrième édition, a réuni des entrepreneurs et des leaders du monde entier. L’événement a été parrainé par le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (Minjec) et le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (Minfop).
Cette année, le sommet a attiré des personnalités de premier plan, notamment l’ex-président de l’île Maurice, Barlen Vyapoory, et Sverdlov Mikhail, un haut responsable des BRICS. Leur présence a ajouté un poids significatif à l’événement, offrant des perspectives basées sur des expériences internationales.
« Emmi Empire a voulu soutenir le gouvernement en ramenant au pays, des grands hommes d’affaires, les investisseurs, pour que non seulement ils visitent le Cameroun, mais aussi qu’ils parlent du Cameroun. Les invités qui étaient là ont diffusé l’information dans leur pays, et nous avons déjà des retours positifs déjà. Il y a des nations qui nous demandent de réorganiser pour qu’elles aussi participent. Nous travaillons d’abord pour donner de la visibilité à notre pays. Parce que je pense que pour qu’on construise un pays comme le nôtre, il faut que les gens le visitent, qu’ils découvrent les opportunités que nous avons… », a déclaré Erise Mary Dinga, promotrice de Emmi Global Business Summit & Awards.
Des intervenants de haut-volt
La quatrième édition de l’Emmi Global Business Summit a été marquée par la présence de plusieurs intervenants de renom qui ont su capter l’attention des participants par leurs perspectives uniques et enrichissantes. Parmi les figures emblématiques présentes, l’ancien président de l’île Maurice, Barlen Vyapoory, s’est distingué par son engagement en faveur des affaires internationales et des initiatives économiques durables.
D’autre part, Sverdlov Mikhail, un haut responsable représentant les BRICS, a également apporté une contribution significative au sommet. Mikhail a abordé des thèmes cruciaux, tels que les défis économiques mondiaux et l’importance des marchés émergents dans la dynamique économique actuelle. Ses réflexions sur les synergies possibles entre les pays membres des BRICS ont captivé l’audience, provoquant de nombreuses discussions sur l’avenir du commerce international et les voies à suivre pour accroître la résilience économique.
Bilan des travaux
À la suite de la 4e édition d’Emmi Global Business Summit, il est impératif de recueillir les retours des participants afin de comprendre l’impact de cet événement sur les entreprises et les acteurs du secteur. Les participants ont exprimé un haut degré de satisfaction quant à l’organisation et à la pertinence des sujets abordés. Les échanges entre équipes de direction et les panels de discussion ont permis de favoriser des dialogues constructifs, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration.
Les perspectives d’avenir semblent prometteuses. En effet, plusieurs participants ont évoqué des attentes claires pour les éditions à venir, notamment un souhait de diversifier les thématiques abordées afin de couvrir des enjeux émergents tels que la durabilité et les technologies numériques. De plus, l’idée d’instaurer un réseau formel pour les échanges post-sommet a été largement appréciée, permettant aux participants de continuer à partager des insights et à explorer des collaborations potentielles.
Les collaborations à long terme qui naîtront de ce sommet pourraient également transformer le paysage commercial mondial. En rassemblant des leaders d’opinion et des innovateurs dans un même espace, l’événement a favorisé la création de synergies entre différentes industries. Ces alliances stratégiques, basées sur la confiance et la compréhension mutuelle, pourraient générer des projets ambitieux, contribuant ainsi à faire évoluer les mentalités comme l’explique ici, Marius Makon, investisseur camerounais basé en Espagne, qui a pris part à cet évènement : « Le fait qu’Emmi Empire me donne l’opportunité de rentrer à la maison, je lui en suis infiniment reconnaissant. On doit faire confiance à notre pays. Il y a beaucoup de pessimisme, et les gens n’y croient pas. Pour qu’un pays avance, il a besoin d’investissement, du capital humain, et de la discipline. On a beaucoup de capital humain, mais ce qui nous manque, c’est la discipline et l’investissement ».
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